Conférence intitulée “les prémisses de la politique étrangère de la Tunisie” par le Pr Ahmed Ounaies Le 21 mai 2024

14/05/2024

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Le Département des Sciences humaines et sociales de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, « Beït al-Hikma », a organisé, le mardi 21 mai 2024, une conférence intitulée « Les prémisses de la politique étrangère de la Tunisie ».
La conférence a été donnée par le Professeur Ahmed Ounaïes, ancien diplomate et membre de l’Académie, qui est revenu sur les facteurs qui ont déterminé, dans les années 1940, la conception et l’affirmation d’une politique étrangère tunisienne et qui ont sous-tendu le recentrage stratégique de la Tunisie, le réseau des bureaux de représentation du Néo Destour, notamment les bureaux du Caire et de New York.
Le premier recours de la Tunisie au Conseil de Sécurité des Nations Unies en 1952 a également été abordé, ainsi que les développements consécutifs jusqu’à la signature des Conventions de l’Autonomie interne.
Cette lecture des prémisses de la politique étrangère tunisienne a révélé le dynamisme de l’élite tunisienne de cette époque qui s’est, très tôt, lancée dans une construction progressive, bien réfléchie et même clairvoyante des relations internationales de la Tunisie.
L’événement s’est tenu au Palais de l’Académie à Carthage-Hannibal.

Abstract

Plusieurs facteurs déterminent, dans les années 1940, la conception et l’affirmation d’une politique étrangère tunisienne : le débarquement allié en Afrique du Nord, le déclassement de l’Europe au lendemain de l’effondrement de la majorité des métropoles coloniales, le sursaut irrésistible de la décolonisation en Asie, l’avènement de l’Organisation des Nations Unies ainsi que, dans notre voisinage, la faiblesse des États arabes et leur incapacité à dominer leur propre champ, en dépit de la proclamation de la Ligue des États arabes.
Cette réflexion porte sur le recentrage stratégique de la Tunisie, le réseau des Bureaux de représentation du Néo Destour, notamment les Bureaux du Caire et de New York, sur le premier recours de la Tunisie au Conseil de Sécurité des Nations Unies en 1952 et sur les développements consécutifs jusqu’à la signature des Conventions de l’Autonomie interne.