Les 1er et 2 juin 2022 a été tenu, dans le cadre des journées d’études bourguibiennes, un colloque intitulé « Habib Bourguiba, le Réformateur », coparrainé par l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beit al-Hikma, et l’Association des études bourguibiennes.
Un florilège de conférenciers tels que MM. Mahmoud Ben Romdhan, Afif Chelbi, Noureddine Dougui, Raja Farhat, Abdelaziz Kacem, et Mmes Faouzia Charfi, Emna Belhaj Yahia, Rabaa Ben Achour et Salma Hajri, ont présenté des communications d’envergure autour de thématiques, ayant sous-tendu la politique réformiste de Bourguiba aux lendemains de l’Indépendance, dont l’éducation, les réformes sociales, la science, ou encore le planning familial.
A l’initiative de M. Ahmed Ounaies, président de l’Association des études bourguibiennes, ces premières journées d’études bourguibiennes ont ambitionné d’explorer le champ des réformes fondamentales entreprises sous l’impulsion de Habib Bourguiba, dès le milieu des années 1950.
Ces réformes ont changé la société tunisienne et l’ont projetée sur une trajectoire de progrès. Elles valent par elles-mêmes et, tout autant, par référence au contexte, à l’esprit du temps et à la part de l’homme. Ces facteurs sont difficilement perceptibles à quelques années de distance par la société concernée, elle-même emportée par les évolutions intérieures et extérieures.
Les témoignages des compagnons et des contemporains, pour essentiels qu’ils soient, sont venus compléter, en toute rigueur, l’analyse et la mise en perspective des intervenants.
Ce colloque, probablement le premier du genre, en Tunisie, à s’intéresser à l’évaluation de l’œuvre de Habib Bourguiba, longtemps murée, a été une occasion, forte en symbolique, de par le choix de la date du 1er juin, de découvrir, redécouvrir et tenter d’évaluer les réformes bourguibiennes.
L’hommage à la politique visionnaire, fondée sur l’idée de progrès, enclenchée par le Zaïm n’a, tout de même, pas échappé à la distance critique inhérente à l’esprit de recherche. Les parrains des journées bourguibiennes allant jusqu’à promettre de prochaines rencontres autour d’une lecture critique du bourguibisme, qui marquera, peut-être, la pierre angulaire du salut de la Tunisie d’aujourd’hui et de demain.
L’œuvre de Habib Bourguiba est-elle véritablement connue, cernée et évaluée à sa juste mesure ? La question est inépuisable, mais il nous revient, à nous Tunisiens, de tenter d’y répondre. Les témoignages des compagnons et des contemporains, pour essentiels qu’ils soient, doivent être complétés en toute rigueur par l’exposé, l’analyse et la mise en perspective.
Ces premières journées d’études bourguibiennes explorent le champ des réformes fondamentales entreprises sous l’impulsion de Habib Bourguiba, dès le milieu des années 1950. Ces réformes ont changé la société tunisienne et l’ont projetée sur une trajectoire de progrès. Elles valent par elles-mêmes et, tout autant, par référence au contexte, à l’esprit du temps et à la part de l’homme. Ces facteurs sont difficilement perceptibles à quelques années de distance par la société concernée, elle-même emportée par les évolutions intérieures et extérieures.
Les dix sujets abordés, repris dans le programme ci-joint, sont confiés à des conférenciers qui ont tous connu la période considérée, qui partagent l’idée de progrès qui l’avait animée et qui gardent la distance critique inhérente à l’esprit de recherche.
L’Association des études bourguibiennes et l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts vous invitent à participer à ces premières journées d’études qui inaugurent un cycle parrainé par Beit al-Hikma.
Revue de presse
Réalités 10-06-2022