La Tunisie a toujours été une terre propice à un vaste brassage culturel qui a façonné la personnalité tunisienne et qui a inspiré les écrivains tunisiens. L’un des points forts de la culture tunisienne étant son ouverture aux langues et aux civilisations étrangères, a fortiori, celles francophones.
Pour parler de la littérature tunisienne de langue française, le Département des Lettres de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beit al-Hikma a consacré une journée d’étude sur le thème «Littérature, imagination et histoire dans la littérature tunisienne de langue française : Les littératures nationales peuvent-elles aider à penser les impasses de l’Histoire?». La professeure Raja Yassine Bahri, présidente du Département des Lettres, a assuré dans son mot d’ouverture que cette journée d’étude s’inscrivait dans le cadre de tout un projet autour de la littérature, qui s’étalera sur l’année académique en cours.
L’académicien Mohamed Kameleddine Gaha, professeur émérite de l’Université de Tunis al-Manar, a dirigé les travaux de cette journée d’étude qui a été rehaussée par des interventions édifiantes, ayant débattu des spécificités du roman tunisien dans le champ francophone, du réel et de l’imaginaire dans la littérature tunisienne francophone entre impasses et domaines du possible, ainsi que des répercussions de la révolution sur le bilinguisme en Tunisie.
Ci-après, les interventions:
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